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Bye bye Bourrelets !

25 juin 2017

L'envie de laisser une trace...

Cette envie, je l'ai depuis que j'ai décidé de suivre ce parcours. Et m'a été insufflée par les centaines de photos "avant/après" que j'ai vu sur les réseaux sociaux.

De plus, lors de la réunion du centre, ma psy a évoqué le besoin de se prendre en photo régulièrement et de se créer un "carnet" afin de bien intégrer la perte de poids et d'éviter une perte d'identité liée à l'amaigrissement. D'après elle, c'est typiquement féminin : on a beau perdre 50kg, face à un miroir, on se verra toujours avec ces 50kgs ! Sauf si on intègre notre nouveau corps, si on l'apprivoise. Et visiblement, celà se fait en dehors du miroir : par les photos, par les mesures du corps, par le poids sur la balance, par les étiquettes de taille de vêtements... Les vidéos aussi...

 

Depuis plusieurs mois, je suis attirée par la mode des "bullets journals" ; ces nouveaux agendas créés de toute pièce par nous même et qui répondent exactement à nos besoins en terme d'organisation. Je me créerais bien mon petit journal avec mes photos, mes mensurations, mes pesées, mes ressentis, semaine par semaine. Du moins au début, pour bien intégrer cette perte de poids. Ce serait à faire 1x/semaine (il faudra que je me fixe un jour pour le faire et que je m'y tienne !!) et ça me permettrait par la suite, de me rendre compte du chemin parcouru. Quitte à espacer le délai par la suite (lorsque le poids commence à se stabiliser...

Je vais déjà y réfléchir et essayer de trouver de chouettes stickers, tampons, pochoirs etc...

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25 juin 2017

Réunion générale au centre poids et santé

Dans le parcours de chaque personne souhaitant être pris en charge par le centre (que ce soit pour la chirurgie mais aussi pour un suivi chez la diététicienne), il y a l'obligation de participer à cette réunion.

Je n'y allais pas avec une grande motivation, je n'ai jamais été adepte du fait de partager mon vécu avec d'autres personnes si ce n'est mes proches. Une chose était sûre : j'allais faire acte de présence, écouter, mais qu'ils ne comptent pas sur moi pour intervenir.

 

La réunion s'est déroulée en deux partie :

- Dans la première partie ma psy et une diététicienne (autre que celle qui me suit en consultation privée) évoque cette fameuse méthode dont j'ai déjà parlé. Elles approfondissent ce que je sais déjà et étayent avec des exemples. Rien de transcendant...

- Dans la seconde partie, la diététicienne évoque les diverses opérations : la sleeve et le bypass. Elles n'évoquent pas l'anneau gastrique et d'autres techniques moins bien connues car elles estiment que c'est le job du chirurgien et parce que ces opérations ne sont réalisées que lorsqu'il y a des contrindications aux opérations "classiques". J'apprends quelques petites nuances mais rien de transcendant non plus...

 

Les gens interviennent, posent de questions parfois intéressantes, parfois nettement moins (trop centrées sur leur petite expérience..)

Je n'ai pas trop compris l'intérêt de cette obligation de participation. Et n'ai pas appris grand chose.

Ca m'a simplement rappelé qu'il était temps de faire les exercices donnés par la diététicienne car mon second rendez-vous approche à grands pas..!

25 juin 2017

Petit passage à vide.

Rien à voir avec mon parcours.

Le décès d'une personne proche au lendemain de ma visite chez la diététicienne.

Je laisse donc de côté mes exercices et même le ressentis de mes sensations de faim pour laisser place au chagrin et faire mon deuil.

25 juin 2017

30 mai : premier rendez-vous diététique

Je suis super mégaen retard pour écrire mon billet...

J'ai donc rencontré la même diététicienne que la dernière fois. Elle n'a pas changé et visiblement, se souvenait de moi.

Est-ce ma maturité ou le fait que j'ai un peu plus confiance en moi ? Mais je l'ai trouvé ma foi très sympatique et bien moins "effrayante" (dans le sens qu'elle m'avait semblé sublime et super mince la première fois).

Elle m'a réexpliqué en deux mots leur méthode de réflexion, au sein du centre. M'a expliqué avec des petits shéma et en partant de mes habitudes.

En gros : ne pas "prévoir" la faim et ne manger que lorsque la faim est belle et bien là. Donc, en gros, lorsque je sens le gargouillement ou lorsque la faim me remonte dans la gorge, quand l'estomac tire,... Toujours avoir sur soi une petite collation pour "retarder" la faim si on ne sait pas manger un bon repas. Si on ressent une envie, on peut craquer mais manger en plein conscience et savourer la friandise.

Elle s'est repenchée sur mes habitudes alimentaires de 2012 et.. elles sont exactement semblables à celles d'aujourd'hui ! S'en est troublant... Ca veut bien dire que ces hatibudes sont ancrées de longues dates chez moi. Ca veut donc dire également que ces habitudes ne seront pas si faciles que ça à perdre...

Une image m'a marquée : un enfant (de moins de 3ans) ne mange que lorsqu'il a faim car il n'a pas encore "imprimé" les horaires que nous impose la société pour manger. De plus, il ne va plus manger s'il a faim car il écoute vraiment son corps et non pas la quantité qu'il reste dans l'assiette "pour ne pas gaspiller". Cette image va me poursuivre à chaque prise de repas.

 

Je repars de la séance, globalement satisfaite et totalement motivée, un petit cahier d'exercices à la main. Mes petits travaux seront liés à la sensation de faim : bien la repérer et essayer de l'attendre avant de manger. J'ai donc un tableau à compléter : durant 4 jours d'affilée, ne pas déjeuner et s'il faut, ne pas dîner non plus pour laisser la sensation de faim nous envahir (ça permet de bien la ressentir et aussi, de ne plus en avoir peur !). Je devrai indiquer le type de repas pris après ce petit jeun, ainsi que l'heure à laquelle la faim s'est de nouveau manifestée après ce repas.

26 mai 2017

Motivations #1

Le beau temps revient et avec lui, les petites robes et tenues fluides.

J'en ai mis une hier (25°) et je me suis sentie mal toute la journée : avec le petit vent qui la collait à ma peau, j'avais l'impression d'être nue et n'être qu'un bourrelet.

Autant en hiver, on peut se camouffler dans les pulls et les tenues épaisses, autant en été, pas de place aux cachoteries !

 

Edit : je viens de me voir en photo et ça confirme bien mon ressenti : je suis moche et grosse :'(

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23 mai 2017

Mes craintes #1

Je ne suis qu'au début du processus et j'ai énormément de questions et de craintes. 

A commencer par les examens pré-op : je dois passer par la gastroscopie, j'en ai presqu'une phobie. J'ai un reflex de déglutition très important (un poil collé au palet suffit à me déclencher ce réflex) et je sais que je vais avoir besoin d'être endormie pour que l'examen soit réalisé correctement. Je sais que pour certaines personnes, ils endorment. Je ne sais pas trop comment, je pense que c'est une anesthésie très rapide, on se réveille après l'examen sans trop de douleurs ou de dérangement... Mais ça me fait très peur.

Ensuite, je me demande comment vivre les derniers jours avant l'opération. Essayer de rester zen tout en se préparant. D'un naturel nerveux, je sens que ces jours vont être interminables et trop courts à la fois.

Et j'ai lu pas mal de commentaires concernant les premiers jours. Je n'ai pas peur de la douleur ; j'ai subit une césarienne il y a deux ans, avec complications. Les douleurs, je connais. Ce qui me fait peur, c'est vraiment les faibles quantités que l'on est capable d'ingurgiter, de l'eau au départ et puis mixé... J'ai peur du dumping syndrome, de ne pas savoir gérer et de faire un malaise. J'ai peur de me sentir faiblarde et de ne pas assumer. Je sais que je vais devoir être arrêtée environ 2 semaines pour l'opération, je sais aussi que le plus difficile, c'est le premier mois et qu'après ça va déjà mieux. Un mois, ça passe vite, finalement. Mais je ne peux pas le cacher : c'est une des choses qui me fait le plus peur.

J'ai peur aussi d'en parler. Peu de gens autour de moi en seront avertis. Pour le moment, mes collègues proches et mon compagnon sont les seules personnes qui connaissent mon intention. Mes parents travaillent dans le domaine médical et sont pour le moins "anti-médecin" malgré tout. Je ne pense pas qu'ils verraient d'un très bon oeil ce genre de projet et je pense qu'ils feront tout pour m'en dissuader. C'est une grosse étape que j'aurai à franchir d'ici quelques semaines. J'attends d'avoir toutes les informations avant d'aborder le sujet.

 

Voilà mes craintes au jour d'aujourd'hui. Je sais qu'elles évolueront  avec le temps et je sais que j'en aurai d'autres, mais aussi que certaines questions trouveront des réponses. C'est aussi le but du blog : m'accompagner dans le processus et dans tout ce qu'il comporte.

23 mai 2017

19 mai 2017 : premier rendez-vous psy

C'est la première fois de ma vie que je vais voir un psy. J'en connais beaucoup, j'en cotoie une floppée dans le cadre de mon travail mais je ne suis jamais allée voir un psy. Et j'avoue que je n'ai pas une très grande estime d'eux... Cet entretien ne va pas me faire changer d'avis d'ailleurs !

Le centre poids et santé reçoit ses "patients" dans un centre de consultation où se mêle beaucoup de professionnels et principalement du domaine de la psychiatrie. J'ai rendez-vous à 10h mais je suis déjà là à 9h45, ma sacro-sainte ponctualité. Je me retrouve dans une file d'attente pour valider mon passage derrière quelqu'un qui sent la cigarette froide et la transpiration de médicaments... Génial, ça me rappelle le boulot !

Visiblement, la dame qui me reçoit est celle que j'ai eu au téléphone. Elle me sort le listing de toutes mes rendez-vous prévus : une demi-page !Elle me demande 30€, me donne les papiers et m'envoie les déposer au local n°6. Ensuite, je suis priée de patienter dans la salle d'attente. Je m'exécute, toujours parmi ces odeurs (malheureusement) trop bien connues.

Plongée dans l'étude de mes futurs rendez-vous, j'entends une petite voix fluette appeler mon nom. Je ne la vois pas, mais je me lève et vais à sa rencontre dans le couloir. Une jolie jeune femme ; grande et avec de belles formes. C'est plutôt rassurant, ça me change de la diététicienne, mince à me rendre jalouse. Sa voix est douce, son sourire est franc. Elle m'invite dans son bureau, le local n°6, où m'attendent deux jolis fauteuils en cuir noir. Je depose mon sac et mon manteau sur l'un d'eux ; je m'assied dans l'autre, juste la taille qu'il faut. Une question m'éfleure l'espirt : "comment font les personnes plus grosses que moi pour s'y asseoir ?" ; plutôt mal pensé...

Elle commence avec des formalités (papiers de remboursement) puis ouvre son carnet et colle une vignette à mon nom dedans. Elle va écrire des choses sur moi dans ce cahier. Ca me flippe un peu...

 

Elle me demande si je connais la philosophie du centre poids et santé. Je réponds par la négative... Voici donc (en gros !) leur "méthode alimentaire" (ils refusent le terme régime...) : manger uniquement lorsqu'on en ressent le besoin (besoin physiologique ou envie). Il s'agit donc, contrairement aux autres régimes, de ne pas anticiper la faim (manger à heures fixes par exemple) mais uniquement si le ventre gargouille ou si on bave sur un morceau de tarte. Seulement, on doit déguster ce que l'on mange : prendre le temps, essayer de découvrir les saveurs exactes qui nous plaisent. Lors des repas, il faut prendre son temps, et manger en pleine conscience (c'est-à-dire, sans parler, sans regarder la tv ou sans continuer à travailler sur son pc au bureau). Cette méthode permettrait de ressentir les réelles sensations de son corps, de mieux le connaître, de maîtriser ses apports en nourriture.

Sauf que lorsqu'elle m'explique ça, je n'arrive pas à imaginer comment quelqu'un avec un minimum de vie sociale et familiale peut appliquer celà... Manger sans parler ? Alors que c'est principalement un des moments les plus propices à l'échange ? Ca me semble vraiment très triste... Et la vie ne nous permets pas toujours de manger uniquement lorsque l'on a faim, sans anticiper. Simplement parce que si on fonctionne comme ceci, on risque de se taper une vraie fringale. Je pense notamment au fait que je suis souvent en déplacement/rendez-vous pour le boulot et si je ne mange pas avant de démarrer, à un moment donné, je vais vraiment avoir faim !!!

Bref, j'essaie de lui expliquer mais elle me répond que ce sera à approfondir avec la diététicienne. Parfait, on verra. D'ici là, j'aurai le temps d'essayer (parce que je ne veux pas non plus partir de manière négative).

 

Ensuite, viens l'histoire de mon parcours. Je ne vais pas me répéter puisque j'ai déjà fait cette analyse dans un autre post. Mais c'est là que j'ai senti sa fonction psy, celle qui me dérange un peu... Elle me demande depuis quand je suis ronde, et si, à chaque étape de ma vie, il y a une raison là-dessous. Par exemple, lorsqu'elle pose la question de la morphologie de mes parents, je lui réponds que ma maman est très mince, qu'elle fait très attention à son poids, qu'elle est très sportive. Evidemment, elle rebondit là-dessus en me demandant si ma maman était restrictive ou critique vis-à-vis de mon poids ; l'explication facile ! Non, ma maman a toujours été très aimante, tolérante et ses armoires ou son frigo étaient toujours rien remplis. Bref, ça m'a un peu lourdé, mais je savais que je devais y passer.

Après toutes ces questions, ce qu'il en ressort, c'est bien que je n'ai jamais fait l'objet de moqueries ou critiques et que la seule et unique raison pour laquelle je désirerais avoir recours à la chirurgie, c'est simplement pour repartir de zéro. Me donner la chance de tenir le coup sur le long terme. Un gros coup de pouce, en somme.

Elle m'informe évidemment qu'une partie des personnes opérées reprennent tout leur poids. J'en suis bien évidemment consciente et je sais que ce sera un effort quotidien jusqu'au bout de ma vie. Mais j'aurai un résultat. De toute façon, je suis au "régime" depuis si longtemps...

 

Je me demande de quoi l'on va parler la prochaine fois...!

 

22 mai 2017

Premier contact

Le centre poids et santé n'étant ouvert que de 9h à 16h, j'ai donc été forcée de passer mon premier appel pour prise de rendez-vous durant mes heures de travail. Et comme je n'ai pas beaucoup de secret pour mes collègues (nous sommes trois dans le même bureau), j'ai décidé de le passer de mon poste. Sans savoir qu'on ne me donnerait pas qu'un seul rendez-vous.

 

J'explique à une très gentille téléphoniste que je souhaite prendre un premier rdv pour le centre poids et santé. Elle me demande ce que j'envisage comme type de suivi ; je ne comprends pas... Elle me demande si c'est un suivi diététique classique ou si c'est pour envisager une opération. J'acquièsce à l'opération ; ma collègue tique.

 

La téléphoniste me donne ... une floppée de rendez-vous. J'ai donc :

  • Deux rendez-vous psy
  • Deux rendez-vous chez la diététicienne (la même que la dernière fois)
  • Une réunion d'explication sur le service
  • Un rendez-vous chez le chirurgien (pas celui de la dernière fois, celui qui est "plus réputé")
  • Un rendez-vous chez l'endocrinologue
  • Et... un rendez-vous chez le gastro-enterologue et responsable du centre poids et santé.

 

Tous mes rendez-vous s'étalent de mai à juillet, sauf le rendez-vous chez le gastro-enterologue : en octobre ! Pas de place plus tôt.

Par contre, mon premier rendez-vous psy est dans.. deux jours ! Ca me fiche un peu les chocottes, ce rendez-vous si vite. Mais d'un autre côté, c'est un peu rassurant... Par contre, je n'ai jamais été très friande des psys ! ;-)

22 mai 2017

Et puis le déclic est (re)venu !

Suite à ma rencontre avec ma copine, et après avoir "dormi dessus", je me suis décidée à approfondir un peu la question.

J'ai consulté des blogs, regardé des vidéos. J'ai essayé de me rappeler ce qu'il m'avait été dit, il y a quelques années, notamment par le chirurgien. J'avais retenu que l'anneaux, valait mieux éviter. Que la sleeve, c'était une nouveauté dans les opérations bariatrique. Et que le bypass provoquait des carences. Bref, pas très réjouissant ! 

Et j'ai continué mes recherches avec mon ami Go*gle, sur base de mots-clefs : "carence bypass", "fiabilité sleeve", "reprise de poids opération bariatrique", "risques opération bariatrique", etc etc...

 

Bien sûr, il y avait du négatif, mais quand même pas mal de positif aussi. Notamment au niveau du ressenti des personnes opérées sur leur santé... Ce qui me parle évidemment beaucoup !

 

Et puis, j'ai franchi un second pas : j'ai posé la question à mon amie. Elle m'expliqué qu'elle avait été opérée d'un bypass, qu'au début ce n'était pas facile mais qu'après ce n'était que du bonheur, qu'elle revivait.

Et puis j'ai questionné une autre personne de mon entourage qui a été opérée de la sleeve. Elle a été beaucoup plus locace, m'a parlé du parcours pré-op : elle a été opérée dans l'hôpital où j'avais commencé le parcours, il y a quelques années, mais par un autre chirurgien (plus réputé selon elle). Elle m'explique la gastroscopie, le suivi postop chez la psy qui l'a pas mal aidé, la difficulté de voir de la "pitié" dans les yeux de ses proches (vu les quantités minimes qu'elle mangeait au début)... Elle n'y est pas allée de main morte ! Et même si ça a effectivement attiré mon attention sur les côtés plus "sombres" des opérations bariatriques, ça ne m'a pas découragée.

Quelques jours plus tard, un collègue fête le premier anniversaire de son contrat de travail. Arrivé, il y a un an, dans la boîte, je le connais assez peu alors qu'il occupe le bureau à côté du mien. Durant la petite fête, nous en venons à parler un peu de sa vie d'avant. Là j'apprends qu'il a été en obésité très sévère et qu'il a choisi de se faire opérer du bypass. Il m'explique le côté "chirurgical" de l'affaire (le raccordement, le petit estomac de la taille d'une balle de ping pong).. Il m'explique comment il le vit au quotidien. Sa fille (de mon âge) a également été opérée. Lui essaie de manger beaucoup plus sainement qu'auparavant ; elle par contre, ne mange pas très bien selon lui... Il m'explique le syndrome de dumping, mon dieu, ça me fait peur.. Mais il me dit qu'on apprend à le gérer et on apprend à ne plus manger certaines choses. Les aliments ont parfois un tout autre goût qu'avant l'opération et nous font moins envie. Très intéressant !!!

 

Après ces témoignages, je me décide à appeler le centre poids et santé...

 

22 mai 2017

Grand retour en arrière...

(Notamment extrait d'un rdv psy que je relaterai plus tard)

D'aussi loin que je me souvienne, dans mon enfance, je n'ai jamais été un enfant "mince".

Durant les premières années de ma scolarité, j'ai toujours été la plus grande de ma classe et la plus "costaude" aussi. Pas grosse, mais costaude (= kilos bien répartis). Je n'ai d'ailleurs jamais été l'objet de moquerie et je pense avoir été une enfant heureuse dans ses baskets.

J'ai été réglée à l'âge de 10 ans. Ma croissance a stoppé net à ce moment-là. Je mesure donc 1m57, comme lorsque j'avais 10 ans. C'est également à ce moment-là que l'on remarque mes formes sur les photos. Des formes de femme qui apparaissent, bien sûr, mais surtout.. mes chers amis les bourrelets !

Ado, j'ai fluctué entre différents poids, tantôt "je m'en foutiste" et tantôt "je ne mange pas de la journée". J'ai assez peu de photos de cette période mais je n'en garde pas non plus de mauvais souvenirs au niveau de mes relations sociales. J'étais même plutôt bien intégrée dans un cercle d'amis. Je pense m'être moquée d'autres personnes alors que personne (je pense) ne se moquait de moi. Bref, encore assez bien dans mes baskets.

Ma maman, très sensible à mon poids, vu qu'elle est elle-même très mince et sportive, m'a proposé d'aller voir une diététicienne spécialisée dans les adolescents. A ce moment-là et grace au soutien de ma maman, j'ai franchi la barre des 60, en 2004-2005. Je m'en souviens car je me sentais un peu plus "femme" et un peu moins ado. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré mon premier amour (et ma première déception amoureuse) et j'ai stoppé net le suivi chez la diététicienne : j'étais déjà en phase de stabilisation, donc à quoi bon ?!

Il va sans dire que je n'ai plus jamais perdu un gramme et j'ai repris tous mes kilos, et même plus !!! Depuis lors, j'ai alterné entre 70 et 90... Déjà en obésité morbide selon le BMI.

 

Il y a un peu près trois ans, je suis tombée enceinte. Durant ma grossesse, très suivie au niveau du poids vu les conséquences désastreuses que certaines pathologies peuvent engendrer, je n'ai pris "que" 12kg. A la sortie de la maternité, j'en avais déjà perdu 10. Et 5, quelques jours après : merci l'allaitement ! Par contre, lorsque j'ai été contrainte d'arrêter d'allaiter mon enfant, badaboum, j'ai repris presque directement mes 12 kg !!!

 

Et me voilà désormais, depuis deux ans environ, à 100kg. J'ai été consulter une "nutrithérapeute" dans l'espoir de me réorienter vers de la nourriture plus saine et donc moins calorique : échec cuisant. J'ai donc décidé d'arrêter d'essayer de faire régime depuis un an. Et je n'ai ni pris, ni perdu un gramme... !

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